Défi 31 jours : honorer le vivant, un geste à la fois

Et si chaque jour devenait une offrande au vivant ?

1) Introduction

Vivre toujours tourné vers l’extérieur, capter les émotions des autres, vouloir satisfaire sans cesse leurs besoins… tout cela finit par nous couper de notre monde intérieur.

C’est souvent le quotidien des hypersensibles, de ces grands cœurs qui absorbent tout.
Pendant 31 jours, j’ai choisi de poser chaque jour une action sacrée : un geste qui me reconnectera à ce qui est vraiment essentiel pour moi.

2) Le déclic – Pourquoi ce défi ?

J’ai souvent eu l’impression d’exister à travers les autres.
J’attendais de la reconnaissance, et je mesurais ma valeur au retour que je recevais pour ce que je faisais.

Ce besoin, je l’ai construit très tôt.
À l’école primaire, dans la cour, j’étais souvent seul.
Exclu des petits groupes, considéré comme “celui qu’il ne faut pas fréquenter”.
J’étais différent, plus costaud — pour ne pas dire gros. Et l’être humain n’aime pas la différence.

Les mots assassins lancés par les “petits durs” m’ont d’abord fait pleurer. Puis j’ai appris à ériger une carapace, toujours plus épaisse.
Pour me sentir accepté, j’ai élaboré des stratégies.
La première : donner.
Je me souviens de ma collection de Schtroumpfs… que j’ai offerte à un élève “petit chef” de la cour, pensant que c’était la clé pour être aimé. 😞

Depuis, j’ai cultivé le réflexe de servir l’autre avant de me servir moi.
Mes besoins passaient en second, toujours.
Cette sensibilité s’est construite dans le rapport aux autres, jusqu’à me couper de mes propres ressentis.

Mes émotions me faisaient peur.
Il était plus facile d’écouter celles des autres que les miennes.

Dans notre société patriarcale du “toujours plus, plus vite, plus fort”, il n’y a plus de place pour ralentir, honorer la vie, écouter son corps et ses émotions.
Observer ses faiblesses, les accueillir avec douceur est presque un acte de rébellion.

Et pourtant, la douceur est une force.
C’est plus compliqué à vivre pour un homme : être doux, c’est souvent vu comme être faible, “une lavette”, “pas un vrai homme”…

Pour moi, être doux avec moi-même, c’est reconnaître mes faiblesses, les embrasser sans jugement.
Par exemple, l’une de mes faiblesses est de vouloir toujours plus, tout le temps.
La douceur, ici, c’est apprécier le moment présent, les petites choses simples… et je peux vous dire que c’est un sacré challenge.

Aujourd’hui, je sais qu’on ne revient pas à soi par le mental, ni par la discussion, ni en cherchant à prouver quelque chose.
On revient à soi en changeant de l’intérieur, par la lumière et par le sacré.

3) Ce que j’appelle “un geste sacré”

Le sacré, avant d’être une action, est un état d’être.
Une posture intérieure, un retour à soi.

Ce n’est ni une volonté forcée, ni une attente.
C’est une contemplation, une écoute profonde, un accueil de ce qui est.

C’est trouver la paix avec soi-même… et de ce fait avec ce qui nous entoure.
C’est se relier à l’unité — féminin et masculin, conscience collective, grand tout, vivant.
C’est s’élever à une fréquence qui nous remplit vraiment.

Un geste sacré peut être :

• contempler un paysage
• se perdre dans le silence
• rire aux éclats
• aider quelqu’un
• ramasser des déchets dans la nature
• partager un repas avec un inconnu
• ou tout simplement faire quelque chose qui te fait vibrer.

4) Les règles simples de mon défi

• Durée : 31 jours
• Une action par jour avec présence et intention
• Pas de gestes imposés : seule compte l’intention

5) Ce que j’espère inspirer

Le sacré ne réside pas uniquement dans la religion.
C’est avant tout un retour à soi.

Je veux montrer que chaque jour peut devenir sacré, que chacun peut semer du beau et du bien.
Et que les petits actes, même simples, te transforment déjà… et finissent par transformer le monde.

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💬 Et toi… quel serait ton premier geste sacré ?

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Chaque jour, je publie une nouvelle vidéo avec une action sacrée à réaliser.
Vous pouvez la suivre, la refaire, et partager la vôtre en commentaire ou en story.

« Chaque petit geste que tu offres au vivant t’offre en retour une part de toi que tu avais oubliée. »